Ex. 2: PACS et réseaux

Dans le cadre d’une étude européenne, NélixA a fait le point en 2002 sur les réseaux et la distribution des images radiologiques et médicales au sein de líhôpital ou entre les établissements et les correspondants.

Cette mission qui s’est déroulée sur une période de 24 mois fait apparaître plusieurs éléments clés qui ont été consignés dans les conclusions. Ici, on ne citera que celui qui concerne les interactions technologie/organisation/distribution.

Le constat : un discours très technique de l’offre masque encore trop souvent l’inadéquation entre les produits/services et ce qu’en attendent les responsables d’une unité d’imagerie-radiologie et/ou les médecins et services spécialisés de l’établissement.

Qu’attend le praticien ?
Au cours de l’examen d’un dossier ou lors d’une consultation, il souhaite trouver, obtenir, voir, authentifier les images du patient rapidement avec des délais compatibles avec le déroulement des actes.
Qu’attend le gestionnaire (l’exploitant) ?
Dans une approche logistique, le gestionnaire souhaite avoir un tableau de bord sur la production et la distribution, identifier les flux (et les embouteillages) et avoir une tracabilité des différents processus où intervient toujours le facteur humain.

Or, sur plusieurs sites visités, alors qu’un discours d’objectif « filmless » (sans film) a été tenu pour justifier les investissements lourds, on voit ré-apparaître en doublon l’impression des films pour certains services ou consultations à cause du manque d’ergonomie des consoles et des faiblesses du système de gestion des donnés (SGBD). Dans d’autres sites (et curieusement avec des investissements bien plus légers), les films ont quasiment disparus au sein de l’établissement et ses annexes; les impacts sur la qualité des services ont été importants par la mise à disposition personnalisée à chaque destinataire de consoles très adaptées à chacune des spécialités.
Par une approche du type « analyse de la valeur », ont pu alors être identifiées les bases de ces différences…